« Libres Étincelles »

Ce programme propose un alliage de Haydn et Mozart, en style et en poésie : les étincelles de l’un se reflètent chez l’autre, comme la continuité d’un même mouvement. Dans l’ouverture ainsi que dans le concerto, une véritable « libération de la forme » se manifeste avec l’« apparition » d’un menuet dans les deux cas. Le dialogue entre le soliste et l’orchestre se fait passionnément.

La libération de la forme s’exprime également dans la deuxième partie du programme, où Haydn, dans sa symphonie n° 22 dite « Le Philosophe », commence par un premier mouvement « Adagio » méditatif.

Pour clore le programme, la symphonie n° 33 de Mozart, élégante dans l’héritage de Haydn, contient des embryons du grand Mozart de la symphonie n° 41 «Jupiter».